Comme des frères

Après le décès de leur meilleure amie, trois hommes décident de partir en corse afin de respecter ses dernières volontés.

C’est vrai que je ne suis pas allé voir ce film avec un énorme enthousiasme. Rien que cette année, les films tels que « dépression et des potes » et « sea no sex and sun« , m’ont légèrement saturés face à cette tendance de faire du film de potes qui affrontent leurs problèmes ensemble. Et bas comme des frères fut une très bonne surprise, à bien des égards ! Tout d’abord, on a de vrais acteurs. François-Xavier Demaison en plus d’être crédible et percutant, offre une vraie base d’échange avec Nicolas Duvauchelle. Quand à Pierre Niney, ce fut une très bonne redécouverte pour ma part.

Chacun est un peu caricatural, même si au final, cela sert énormément le film et leurs relations. Leurs échanges n’en sont que plus percutant et notre empathie plus forte, car à défaut d’identification, c’est vraiment leur amitié dont on attend beaucoup et que l’on voudrait obtenir. Cette bande est crédible, et leurs aventures sont clairement teintées d’un humour plus ou moins corrosif, mais toujours amusant et drôle. L’écriture des dialogues est superbe, les difficultés des personnages également.

Ce qui plombe le film, c’est les flash back. Attention, je ne dis pas de tous les retirer. Mais une très très grande majorité d’entre eux sont complètement inutiles. Ils cassent le rythme, pour remonter dans le passé et nous expliquer ce que l’on sait déjà. On voit une scène comique et touchante et bang, on se retrouve n’importe où pour nous prouver qu’entre les garçons et la fille, c’était super attendrissant, mais que les mecs se supportaient peu. D’autres scènes tentent l’explication du passé, que l’on peut résumer en deux mots. Dommage car sans cela, ça aurait pu être magnifique.

Malgré ses flash-back destructeurs, comme des frères est une comédie drôle et un drame léger

 – Note : 8/10 -